Love is a Weakness
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 Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !

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AuteurMessage
Càllypso E. Blackheart


Yeah, it's Càllypso E. Blackheart

    CÀLLYPSO L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés

Avatar : Emily Browning
Etudes : Whaat ?!
Mes messages : 1053
Age : 31
Localisation : Anywhere
Emploi : Serveuse au resto' 4 étoiles
Clan : Capricious Sun
A Dover depuis le : 19/12/2008

Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Vide
MessageSujet: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeLun 22 Mar - 0:44


Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! 100912040702308674

Blackheart Càllypso

« Capricious Sun »

NOM • BLACKHEART
PRÉNOM(S) • Càllypso Eden Pandora
AGE • 17 ans
STATUT SOCIAL • Célibataire
EMPLOI • Serveuse au restaurant 4 étoiles du port.

DATE DE NAISSANCE • 11 Janvier 1993
LIEU DE NAISSANCE • Dover (UK)
NATIONALITÉ • Anglaise

CÉLÉBRITÉ CHOISIE • Emily Browning
CRÉDIT AVATAR • all star





I am this...
• contradictoire
• douce
• drôle
• manipulatrice
• sarcastique
• naïve
• intelligente
• rusée
• tricheuse
• douée au pieu =P

Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! 100912041436856124
These are my secrets...
• se mord souvent la lèvre inférieur
• passe son temps à pleurer sur elle même
• voudrait revenir en arrière et tout recommencer

• quitter Dover
• devenir quelqu'un
• être elle-même

• perdre à nouveau un être cher
• L'avoir connu, lui...

• un bon gâteau au chocolat *bave*
• son ancien travail de prostituée



Histoire
Raconte nous ta petite vie

Il fait jour. Je n’aime pas le jour, on peut me voir, me reconnaître, même. C’est assez gênant. Mes clients sont capables de me croiser en pleine rue, de m’aborder, de me parler, et de me demander une petite faveur. En plein jour… Eurk… De plus, je ne peux plus me le permettre. Je suis rangée des voitures, maintenant. Même si mon copain ne se souvient pas de moi, je me refuse à être infidèle, même pour nous permettre de vivre aisément dans sa petite maison. Même si, une fois, une seule, j’ai dérapé… Sage n’est pas au courant, ou alors il simule de ne pas s’en souvenir. Dans les deux cas, ça vaux mieux pour moi, et pour Damien…

Tiens, qu’est-ce que je disais… Un homme me fait signe de le rejoindre. Il est jeune, avec une coupe au bol façon Beatles, assez bizarre, des lunettes rondes toutes bêtes mais marrante, avec des branches en fer vraiment simple, genre les anciennes lunettes, ou celle de Gepetto, dans Pinocchio… Enfin, voila, quoi… Un mec a la tête bizarre, mais pas louche pour autant. Pas un de mes clients, en tout cas. Je ne sais pas ce que me veux cet homme, mais il n’as pas l’air bien méchant, plutôt le type journaliste stagiaire, binoclard et coincé sous son béret qui est sensé lui donné un air classe. Je m’approche de lui, souriante. Il ne peut pas me faire de mal, il est tellement maigre, tellement dans le genre allumette que même moi je pourrais l’allonger en deux secondes. Il ôte prestement son chapeau, et le triture de ses longs doigts maigres.

« - Mademoiselle, pardon de vous déranger… Je mène une enquête sur les personnes à passé difficile. Avez-vous un passé compliqué ? »

Je le regarde, mon sourire s’est évanouit. Je ne sais pas quoi dire, je l’avoue. C’est pas possible, ce mec savait avant de me faire signe, ou quoi ? J’hoche la tête, incapable de parler. Il m’invite d’un geste à entrer dans le bar d’à côté, et je le suis, muette. Nom d’un chien, qu’est-ce que j’ai encore fait ?

Nous nous asseyons à une table proche des grandes baies vitrées, et il commande 2 cafés. Je ne bois pas de café, cela me rend nerveuse, et j’ai souvenir d’avoir giflé Sage après avoir bu trop de ce liquide. Ca devait être le lendemain de ma tromperie… Je frissonne. Je n’aime pas penser à ça. Le serveur arrive avec nos commandes, et s’éloigne. Le journaliste sort un petit magnétophone de son sac et le pose entre nous, à égale distance. Maniaque. Il boit une gorgée de son café, tandis que je ne touche pas au mien.

« - Je vais me présenter… Je m’appelle Adam Davis, et je suis reporter pour le Dover Time’s…

- Pourquoi tenez-vous tant à fouiller le passé d’inconnus que vous croisez dans la rue ? »

Ma voix est acerbe. J’ai horreur qu’on me questionne sur mon passé, et j’ai aussi horreur de ne pas savoir dire non quand on me demande de répondre à des questions sur moi.

« - Il a été prouvé que les habitants de notre petite ville ne sont pas tous des riches héritiers, que certains menaient une drôle de vie. Cela à un rapport avec les meurtres d’Anna Wyatt et de Ian Sawhney. Les connaissiez-vous ? »

J’hoche la tête, mais réponds tout de même à sa question.

« - Anna était une de mes amies proche. J’ai été plutôt touchée par sa mort, d’autant plus que mon petit ami à eu un… accident très peu de temps après. »

Le type me regarde, perplexe. Je le vois en plein conflit : il doit se dire qu’il n’aurait pas dû m’inviter, ou alors au contraire que je suis sans doute le sujet le plus passionnant de toute son enquête. Il se penche en avant, et se saisis de ma main posée sur la table. Je frissonne et la retire, comme brûlée. Je supporte mal le contact physique quand il fait jour, c’est assez étrange…

« - Pardon, murmure-t-il. Et si on commençait ? Présentez-vous, mademoiselle, et parlez moi de votre passé, de votre présent, et peut-être de votre futur… »

J’aime sa phrase. Je ne sais pas pourquoi, mais elle me plais. J’aimerais tellement avoir un futur avec Sage…

« - Alors… Je m’appelle Càllypso Eden Pandora Blackheart. C’est un nom assez étrange, mais qui me corresponds assez, je trouve. Je suis née un 11 Janvier 1993, ici, dans cette ville. Je n’ai pas connu mon père, il est mort avant même que ma mère n’apprenne mon existence. Je ne l’ai appris que récemment, d’ailleurs… Donc, mon père, Dereck Myracle, est mort, et ma mère s’est mariée peu de temps après avec le meilleur ami de Dereck, Martin Blackheart. Je suis née, genre 8 mois après, et ma mère a essayé de faire croire à Martin que j’étais sa fille. Ce crétin n’y a pas cru, mais m’a tout de même élevée en tant que tel. Et je porte son nom, et pas celui de Dereck… Je crois que ç’a m’a toujours un peu foutu les boules de pas connaître mon père, mais c’est comme ça, j’y peux rien. Je dois être un peu fataliste…»

Et puis merde. J’engloutis une gorgée de café. Advienne que pourra.

« - Ensuite ? »

La voix d’Adam est un peu impatiente. Quoi ? Ma vie est tout sauf passionnante !

« - Bon, hormis cette histoire avec mon père, mon enfance n’as rien de particulièrement intéressante. C’est plutôt vers l’adolescence que tout a dérapé, genre, quand j’avais 15 ans… C’était l’été, je crois, il faisait trop beau pour que ça soit l’hiver, ou une autre saison emmerdante. Vous voyez l’entrepôt dans le vieux port ? J’étais avec mon copain, Jared… Jared… Oh, merde ! J’ai oublié son nom, putain ! Enfin bref, Jared, quoi… L’un comme l’autre, on était des camés, des putains de junkies, même. Bouffés jusqu’aux tréfonds de l’âme par toutes les saloperies qu’on s’envoyait. On chahutait, comme d’habitude, et puis à un moment, il est tombé de sa caisse en bois, je l’ai agrippé par le coude, et il à hurler. J’ai pas compris, j’ai cru qu’il faisait semblant… J’en riais, comme une conne. Il s’est relevé, les larmes aux yeux, et puis je lui demander si ça allait, toujours en riant. Il est resté silencieux, mais a remonté la manche de son tee-shirt, et m’as montré son coude. »

Je déglutis. L’image est encore bien présente dans mon esprit, et ce con de journaliste ne m’aide pas à l’enfouir profondément, pas autant que je le voudrais…

« - C’est sans doute le truc le plus dégueulasse que j’ai jamais vu… La plaie dans le creux de son coude était violacée, limite noire, et était large comme ma paume… »

Je brandis ma main, doigts tendus, pour lui donner une petite idée de l’importance de la blessure de Jared.

« - J’vous passe les détails, parce que franchement… C’est pas tendre. Il est mort 2 mois après, infection généralisée dû à sa blessure. Il avait oublié une fois, juste une seule, de stériliser sa seringue… »

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Elle tremble, le café semble faire effet… Adam me sourit, pour m’inciter à continuer.

« - Après ça, je dois dire que ça m’a pas tout à fait calmée, au contraire. J’ai encore plus plongée dans la came. J’ai dilapidé tout l’argent que j’avais de côté, qui devais me servir à me payer de grandes études, pour m’acheter toutes les drogues possibles et imaginables, une vraie salle gosse qui sais pas quoi faire de son putain de temps, ouais… Et le pire, c’est que ni ma mère ni Martin n’avait remarqué quoi que ce soit… Quand j’ai été totalement fauchée, je me suis mise à faire le trottoir. Là encore, mes parents n’ont rien vu. Parce que ma journée se déroulait tranquillement, j’allais au lycée, du moins l’après-midi, la matinée passée à dormir. Je m’étais arrangé pour que mon emploi du temps soit fait ainsi, en prétextant des rendez-vous matinaux avec un kiné, pour une rééducation suite à un accident, enfin bref, des conneries, quoi. Donc je suivais les cours l’après-midi, sortais du lycée, appelait mes parents pour leur dire que je dormais chez mon copain. Ils ne savaient pas que Jared était mort, et gobaient tout mes mensonges. Tous. Donc je les appelle, oui, maman ? Je dors chez Jared ce soir, je serais rentrée demain matin, comme d’habitude. Et le tour était joué. Ensuite, je passais la nuit dehors, à faire la pute. A l’aube, j’allais voir mon dealeur, qui me vendait sa came, et je rentrais chez moi en fumant un joint. »

Tac. Le magnéto s’est arrêté. Adam, totalement absorbé par mon récit, ne remarque pas tout de suite qu’il n’enregistrait plus rien.

« - Plus de bande, je murmure.

- Hein ?

- Plus de bande d’enregistrement, Adam. Fais attention, t’est grand, quand même, tu devrais savoir faire gaffe à ça, nan ? T’as pas des clopes ? »

Hébété, il cherche son paquet de clopes dans sa poche d’une main, tandis que l’autre enlève la cassette du magnétophone. Il à la bouche entre ouverte, et il ressemble un peu à ce poisson super-con qui s’était fait embarqué par un dentiste avec une nièce psychopathe de Sidney. Finalement, il me tend son paquet, des Black Stones Cherry, et je m’en empare avec avidité. Les même que Sage. Enfin, celui d’avant… Je tire une cigarette du paquet, la porte à mes lèvres, et Adam l’allume de son Zippo. Hum, la classe… Bref.

« - Alors, la nouvelle cassette ? On peut continuer, Nemo ?

- Oui, j’ai fini de l’installer. Tu en étais où ? Ton joint ? »

Je pose mon coude sur la table, et mon menton dans ma main, dans celle qui tient ma cigarette. C’est super cliché, mais j’aime bien.

« - Donc, je rentrait chez moi. Tout ce cirque a duré 1 ans, 1 ans et demi, à peu près. Il y avait Ethan qui me suivait partout, un gentil chien, ce mec… Il était raide dingue d’Anna, mais quand elle est morte, c’est sur moi qu’il s’est rabattu, et il voulais pas me lâcher, en plus ! Il m’avait invité, un soir, dans une boîte de nuit assez bizarre. Enfin, pour moi qui ai horreur de danser, toutes les boîtes de nuits sont bizarre. Enfin. Il a voulu me faire passer pour sa copine auprès de ses potes, mais on va dire que je me suis un peu rebiffée. Je n’appartiens à personne sauf à moi-même. Bref. Il me présente ses copains, et tout, et puis moi, bah, je m’emmerde un peu, quoi. Je connais personne, j’aime pas sortir, je suis pas à l’aise. Et puis il y à un garçon, que j’avais jamais vu, je le connais pas, il me connais pas, mais mon regard accroche le sien. Il discute avec deux ou trois autres mecs en sirotant une vodka, et rie de façon… sexy. Ouais, carrément, il était super sexy ! Je passe la moitié de la soirée à le regarder, tandis qu’Ethan fulminait, avec son bras autour de ma taille genre « elle est à moi, je démonte le premier qui y touche ». Un moment, j’en ai eu marre, je me suis levée, et je suis allé le voir. Il a souri, m’as dit qu’il s’appelait Sage, s’est excusé auprès de ses amis, et m’as emmenée dans un coin, à l’écart de tout le monde. Je voyais qu’Ethan piquait une crise, mais je m’en foutais. J’étais bien, presque aussi bien que du temps de Jared. Il m’as posé des questions sur moi, ma vie, un peu comme tu as fais aujourd’hui, Adam. Et puis après, c’est moi qui l’ai questionné. Il m’a parlé d’un début de carrière en tant que boxeur poids plume, j’ai ri, je n’y croyais pas. Il m’a parlé de Paris, où il était né. J’ai parlé de Dover, où j’ai vécu toute ma vie. Et il s’est penché, à déposer un baiser sur ma joue, je crois que j’ai rougit comme une gamine. Il s’est excusé et a dit que mon petit copain n’appréciait pas de me voir discuter avec lui. Il s’est levé, à retrousser ses manches, et j’ai entendu Ethan hurlé qu’il allait lui arracher la tête, à ce sale con qui draguait sa nana. Sage à fait deux pas en avant, Ethan un seul, il était plus grand et certainement plus costaud, mais Sage à frapper une fois dans les côtes, une fois dans la trachée, et une fois sous la ceinture, et Ethan était couché. Il est partit sans me dire au revoir, juste un regard qui voulait tout dire. C’est là que j’ai craqué sur Sage. »

Adam me prends le paquet de clopes des mains, tire une Black Stones Cherry et l’allume.

« - Si mon passé te fais chier, dis-le tout de suite, je lâche. »

- C’est pas ça, au contraire. J’avais promis à ma copine que j’arrêterais de fumer, mais ton histoire me fait trop stresser pour que je reste là sans rien faire.

-Stressante, mon histoire ?

-Bah ouais, je suis curieux de savoir ce qu’il t’est arrivé ensuite…

- Tu sauras pas… »

Je lui tires la langue, puérile, et avale le reste de mon café.

« - Méchante !

- Bah ouais… Donc Sage s’est barré sans me dire au revoir. J’était pas vexée, pourquoi je le serais ? Des tas d’hommes sortent de ma piaule toute la nuit sans rien dire, alors un de plus ou un de moins…

- Et bah voila, quand tu veux…

-Tu me laisses finir, oui ? Merde, font chier, ces journalistes… Je l’ai croisé quelques jours plus tard, dans la rue. Il faisait nuit, mais je m’étais accordé une soirée de repos, et je m’ennuyais un peu, à traîner toute seule dans la rue. Il m’as accosté, m’as demandé si je me souvenais de lui, et j’ai répondu qu’il était impossible de ne pas se souvenir d’un mec qui allongeait ainsi Ethan Duchannes. Il m’a demandé si c’était le nom du grand con qui me servait de mec, j’ai répondu que c’était pas mon mec, et on est partit à discuter là-dessus. Quand j’ai eu froid, il m’a proposé de venir me réchauffer chez lui, il n’habitait qu’a quelques rues. J’ai pas réussi à me dire que c’était une coïncidence, je crois pas à ce genre de truc. Je suis allé chez lui, il a fait du café, et il à vu que ça me plaisait pas des masses, alors il a tout viré dans son évier, et m’a dit qu’il connaissait une autre façon de se réchauffer. Je voyais bien de quoi il parlait, mais j’avais pas la volonté de dire non, cela faisait déjà plusieurs nuits que je bossais tout en pensant à lui, alors bon… C’est un peu comme ça qu’on s’est mis ensemble. Finalement, au bout de quelques semaines, 5 ou 6, je crois, il à découvert ce que je faisais de mes nuits. Je crois qu’il le savais bien avant, mais qu’il voulait pas qu’on s’engueule aussi rapidement. Mais un jour c’est venu dans la discussion, et on s’est vraiment pris le bec, pour le coup. Il était jaloux, tout simplement, et ne voulais plus me voir quitter la maison le soir pour revenir le matin. On a finalement fait un marché. J’acceptais d’arrêter de faire le trottoir si je pouvais venir habiter chez lui. Lui qui tenait tant à sa précieuse liberté… Ca lui a fait un choc, mais il a dit oui. Le lendemain, j’ai donc annoncé à mes parents que je quittais la maison pour m’installer chez mon copain. Ils ont gueulé, pour la forme. Ils s’en foutaient vraiment que je parte habiter chez mon copain ou que j’aille squatter les dessous de pont de la ville. Sage aurait pu être un psychopathe, ils m’aurait laissé faire. Donc, je me suis installée chez Sage, tranquillement. Presque silencieusement, en fait. Je savais que ça le gênait sans doute un peu de plus être tout seul chez lui, alors je tenais à être le moins dérangeante possible. Mais au final, ça n’a rien changé. Il semblait même heureux de m’avoir chez lui. Enfin quelqu’un qui m’aimait avec sincérité, et pour de vrai. On est resté ensemble 5 mois. On a eu des hauts et des bas, évidemment. Il y a eu l’histoire d’Effy. La cousine de Ian Sawhney. Elle est venue me voir, un jour, en disant que mon copain l’avait fait grimper aux rideaux. On s’est engueulés, avec Sage. J’étais furieuse qu’il ait pu me faire ça. J’avais confiance en lui, je croyais qu’il m’aimait vraiment. Et au final, je me suis vengée, j’ai couché avec le copain d’Effy, Damien Way. Je suis même pas sûre que Sage l’ai appris, donc en gros je me suis envoyée en l’air pour rien. Mais je m’en fous. »

Adam écrase son mégot dans le cendrier entre nous, tandis que j’allume ma troisième clope. J’ai fumé mécaniquement, sans faire attention à ce que je faisais.

« - T’as quand même eu une drôle de vie jusqu'à maintenant, Càllypso…

- Tu sais le pire ? C’est que j’ai pas fini. Donc il y a cette histoire avec Effy. Et puis, un peu après, Anna meurt. C’est Ian qui l’a tué, tout le monde en est convaincu. Moi la première. Déjà que je détestais la cousine de Ian, lui, je le haïssais carrément. Je savais que c’était un ami de Sage, mais ça ne m’empêchait pas de fulminer toute la journée contre le salaud qui avait assassinée ma copine. Sage me regardait faire, me disant qu’Anna l’avait cherché, que c’était pas de la faute de Ian si il l’avait dérapé, qu’il était shooté quand c’est arrivé. Il à ajouté que j’était mieux placée que quiconque pour savoir à quel point on pouvait faire les cons quand on était défoncés, et surtout jusqu’où on est prêt à aller pour se payer de la came. Je l’ai traité de connard, et j’ai dormi sur le canapé pendant une semaine. Il s’est excusé, mais je boudais toujours. En plus, je savais que la « garde rapprochée » d’Anna, ses meilleurs amis, préparaient une vengeance. Je ne tenais pas à y prendre part, pas à être présente quand ils tueraient Ian, mais je désirais qu’Anna soit vengée. Oh, oui, je ne voulais que ça, je ne vivais que pour ça. Ma vie en sursis dans l’annonce de la mort de Ian. Sage désespérait, il n’arrivait pas à me détourner de ces sombres desseins, et il à fini par laissé tomber, m’as dit que j’était conne de vouloir venger une pétasse, et s’est cassé, me laissant ruminer tout ça sur mon canapé. Je me suis endormie, pour me réveillée vers 4h du matin. C’était l’hôpital. On avait ramené mon copain entre la vie et la mort, inconscient, et il était au bloc opératoire. Il avait été passé à tabac, lacéré à coups de couteaux, 35 au total, dont un qui avait bien failli lui trancher l’artère fémorale. J’ignore encore qui l’a retrouvé à demi mort dans la ville, mais qui que ce soit, je lui voue un culte depuis. Vers midi, il est sorti de la salle d’opération. Les médecins sont venu me voir, désolé mademoiselle, votre ami est dans le coma, on ignore si il va s’en sortir, et si il aura des séquelles ou pas. En tout cas, les multiples opérations qu’il a subies ont été un franc succès. Il avait le poignet cassé, une petite dizaine de côtes fêlées, sinon cassées, et cette vilaine plaie juste sur l’os du bassin, qu’on n’a pas réussi a effacée totalement. J’ai dis que c’était pas grave, pour la cicatrice, tant qu’il me revenait inchangé, tout irait bien. Ils ont haussé les épaules et sont partis. Une infirmière compatissante m’a conduite dans la chambre où il dormait, et m’as trouvé un lit où dormir. Elle l’a installé à côté de celui de Sage, et m’a souhaité une bonne nuit. Je me suis installée, tournée vers lui, dans l’attente qu’il se réveille, me regarde, me sourit, et me dise qu’il était salement amoché. Mais les jours passaient, et jamais il n’ouvrait les yeux, jamais il ne parlait. Je n’ai pas appelé mes parents, pour leur dire quoi, de toutes façons ? Bonjour, c’est Càllypso. Oui, votre fille. Dites, je suis à l’hôpital, là, et… Non, je suis pas enceinte, mon copain a eu un accident, et il est dans le coma. Quoi ? Comment ça, « c’est bien, ma chérie. » ? Allez vous faire foutre. Non, c’est pas bien. Je l’aime, et il est presque mort. Je partageais mes journées entre l’hôpital et la maison que nous habitions. Quand le silence de la chambre m’oppressait trop, je retournais à la maison. Quand la solitude de la maison me rendait hystérique, je retournais à l’hôpital. J’ai fêté mon anniversaire comme ça, entre une crise d’hystérie et un monologue avec moi-même, dans une chambre d’hôpital où j’attendais de savoir si il reviendrait. J’avais 17 ans. Et un matin, je suis rentrée dans la chambre, après avoir dormi à la maison, et l’infirmière compatissante m’as dis qu’il était sorti du coma dans la nuit, mais qu’il n’avait rien dit. Pas un mot, même pas un « où est ma copine ? ». Pour l’instant, il dormait, vraiment, et il ne fallait pas le réveiller. Alors je me suis assise sur une chaise à côté de son lit, j’ai pris sa main, et je l’ai regardé dormir. Je me suis endormie aussi, complètement morte de fatigue et d’énervement accumulé depuis ses 2 semaines de coma. Quand je me suis réveillée, il me regardait, avec un sourire étrange, et m’as salué, avant de me demander mon prénom. J’ai cru qu’il me faisait une blague, alors j’ai sauté sur le lit pour l’embrasser. Il s’est laissé faire, mais il ne réagissait pas comme avant. Je l’ai lâché, et je me suis rassise, douchée. Il m’as redemander comment je m’appelais, et je lui ai répondu. Il à souri, encore, et à dis que c’était un beau prénom. On à laissé passé un blanc, et il à finalement demander comment on se connaissaient. Là, je me suis mise à pleurer, et à sangloter qu’on était ensemble depuis 5 mois, que je l’aimais, et que merde, sa blague était nulle. « Quelle blague ? ». Je suis partie en claquant la porte comme j’ai pu, c’était des baies vitrées plutôt bizarre, et j’ai couru jusqu'à chez nous, pour évacuer. Je n’étais pas calmée en arrivant, alors j’ai fait trois fois le tour du pâté de maison en sprintant. Je suis rentrée dans la maison, ai pris une douche et me suis changé, avant de retourner à l’hôpital. Il m’attendait, patient, pas comme avant. L’infirmière sympa m’a expliqué qu’il avait oublié beaucoup de choses, en l’occurrence les 7 dernières années de sa vie. Donc, moi comprise. J’ai dit merde, fais chier, putain, nom de Dieu, enfoiré de connard, et toutes les insultes que je connaissais, et je suis retourné le voir. Une fois assise sur ma chaise verte pâle aux couleurs de l’hôpital, couleur maladie, comme je disais à 6 ans, j’ai repris sa main, et ai entrepris de lui expliquer les 5 derniers mois. Il ne se souvenait vraiment de rien, même son pote Ian ne lui rappelait rien du tout.

-Et comment il va, maintenant ?

- Bah justement, si tu me laissais finir rapidement, je pourrais peut-être allé le voir.

-Okay… je t’en prie, continue.

-Merci, t’est un amour. Donc voila où on en était. Lui n’avait pas de souvenir, se croyait à Paris, sa ville natale, insistait pour qu’on prévienne ses parents, et surtout son père, alors que je savais bien qu’il était mort quand il avait 12 ans. Sage, pas son père, qui avait 12 ans. Enfin, bref. Pas mal de ces amis sont venu le voir à l’hôpital, je détestais la plupart d’entre eux parce que c’était des amis de Ian. Et il réclamait sans cesse cette fille qui l’avait ramassé dans la rue, pour la remercier, disait-il. Il n’avait jamais pensé à remercier personne. Et là, ça le prenait, comme ça, il voulait dire merci à une inconnue qui lui avait sauvé la vie.

- Pardon, mais il est bizarre, ton Sage…

-Tu trouves ? Moi je le comprends, si quelqu’un me sauvait la vie, j’aimerais le remercier…

-Ouais… Enfin, bref. Et ?

- Et puis voila, c’est fini. Je dois aller le voir, tout à l’heure, à l’hôpital, en espérant que les médecins l’autoriseront à sortir. Ca fait trois semaines qu’il est enfermé là-bas sans sortir de son lit, lui comme moi, on en peut plus. Tu m’excuses, hein. »

Je me levais, piochais une quatrième clope, lui pris son Zippo des mains et allumais la Black Stones Cherry. Il se leva à son tour, éteignis son magnéto, récupéra la cassette, le magnéto, les fourra dans son sac. Il laissa de quoi payer sur la table, plus un petit pourboire, et me proposa son bras pour m’entraîner vers la sortie du bar.

« - Au revoir, Adam. J’espère que je t’ai été utile…

-Salut, Càllypso. Bonne route. »


Je parcourait fiévreusement tout les Dover’s Time depuis le jour où j’avais rencontré Adam, curieuse de savoir si mon histoire serait étalée en première page. Intérieurement, ce n’est pas ce que je désirais. Trop de secret avait été dit lors de cet après-midi, sans vraiment que je le veuille. Mais rien ne semblait venir, rien, rien du tout…

Quelques parts dans la ville, dans un petit appartement miteux de Dover, un journaliste apprenti se passait en boucle les cassettes contenant l’histoire de cette brunette étrange qu’il avait interrogée sur son passé.


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Dernière édition par Càllypso E. Blackheart le Sam 31 Juil - 14:10, édité 1 fois
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Càllypso E. Blackheart


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    CÀLLYPSO L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés

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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeDim 18 Avr - 22:52

    Et bah, il était temps, mais j'ai posté mon histoire, très chers amis !

    Bonne lecture, et surtout bon courage !
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Elizabeth M. Stonem


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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeDim 18 Avr - 23:10

Elle claque ton histoire ma chérie ! I love you

Evidement, je te valide avec plaisir.

Finalement ça valait le coup d'attendre Cool
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    CÀLLYPSO L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés

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Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Vide
MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeDim 18 Avr - 23:11

    Evidemment que ça claque XD *j'me vante JAMAIS*

    Merci, en tout cas ! Tu sais aussi bien que moi depuis combien de temps j'y travaille !
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Shawn P. McKinley


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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeDim 18 Avr - 23:14

Yeaah ça gère xD
J'ai tout lu *toute fière*
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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeDim 18 Avr - 23:18

    >.< trooop forte =D
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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitimeMar 20 Avr - 20:17

j'ai tout lu moi aussi (3 jours après tu sais xd)

Le Jared avec "La plaie dans le creux de son coude était violacée, limite noire, et était large comme ma paume…" me fait légèrement penser à quelqu'un bizarre :p
en tout cas ça gère l'histoire ^^
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MessageSujet: Re: Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais !   Càllypso E. Black... Oh, merde, tout le monde me connais ! Icon_minitime

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