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 Somewhere only we know [Càllypso]

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AuteurMessage
Lawrence T. Deluca


Yeah, it's Lawrence T. Deluca

»_Take my time today, It's not an easy game.

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Somewhere only we know [Càllypso] Vide
MessageSujet: Somewhere only we know [Càllypso]   Somewhere only we know [Càllypso] Icon_minitimeVen 24 Déc - 15:23

Càllypso E. Blackheart & Sage Mink, France.

Somewhere only we know [Càllypso] 101221080309214303

« Intimité. Un mot de huit lettres pour dire ; voici mon cœur et mon âme, fais-en ce que tu veux. »

    Cela faisait 4 mois, presque 5 que j’étais parti. Et pourtant, j’avais l’impression que cela faisait plus d’un an que j’avais quitté la terre anglaise. Tellement de choses s’étaient passées en si peu de temps. J’avais mis tout mes souvenirs de là-bas dans un coin de ma tête. Je ne voulais plus y penser. Rien de là-bas ne me plaisait, rien, là-bas ne m’aurait empêché de revenir chez moi. Car c’était ici chez moi, en France. Loin des problèmes de Dover et de ses adolescents torturés. Les rues sont claires ici, dans mon village, tout le monde connaissait tout le monde, tout le monde m’avait accueillis à bras ouverts. Ils n’ont même pas voulu m’entendre m’excuser. Mais l’accueil que j’appréhendais le plus, c’était celui de ma mère. Mais cela avait moins difficile qu’il n’y parait. Son sourire m’a rassuré. Elle semblait vieillie mais quand elle me regardait et souriait ainsi, elle perdait 10 ans. Je me suis sentie chez moi dès l’instant où j’ai franchi le seuil de ma maison. J’ai retrouvé les odeurs et les souvenirs de mon enfance. Rien à voir avec cette maison sombre de Dover. Je l’avais peut-être remanié à ma manière, mais je trouvais cette maison de toute façon trop sombre. Cette ville était sombre, lugubre. Il s’y était passé des choses, j’en avais subis. Je ne sais rien de ce qu’il m’est arrivé mais je fais des cauchemars. Et ces cauchemars en disent long. Pour rien ni personne je ne remettrais les pieds là-bas. Rien ni personne… A part peut-être pour…

    - Sage ? Tu es avec moi ?

    Je détachais mes yeux de ma tasse de café encore fumante. La jeune femme me souriait, ses longs cheveux blond étaient attaché en queue de cheval mais de longues mèches encadrait son visage. Je lui souris et elle se détendit. Alors je chassai ses sombres pensées pour me concentré sur elle, sur Sacha. Je tendis ma main au-dessus de la table et lui pris la main en la regardant pensivement. Sacha, je l’avais retrouvée en rentrant. On s’est revu et on a rattrapé le temps perdu, et de fil en aiguille, on a finit par emménager ensemble. Cette maison, ce n’est que provisoire, j’ai acheté un terrain plus haut, au nord de la ville. Notre salaire ne nous permet pas de prévoir de construire, mais au moins, on l’a déjà. Pour le moment, on loue cet endroit, avec l’aide de la famille de Sacha. Son parrain est un riche entrepreneur. J’ai un peu honte, mais Sacha ne peut pas refuser. Alors pour le moment, on se laisse loger par son parrain. Je lui souris, avec les yeux cette fois-ci et je vis ses joues se teindre de rouge.

    - Je me disais que ce sera la pire semaine de ma vie…

    Je la lâchai, me levai pour contourné la table. Je me retrouvai dans son dos, je me baissai pour l’embrasser dans le cou, puis allai dans le couloir. Je m’arrêtai sur le seuil. Deux valises se tenaient à l’entrée de la porte. Deux grandes valises. Sacha emporte toujours plus que nécessaire. Mais je savais qu’il y avait tout ses travaux dans un de ses sacs. Elle avait un stage à faire, plus au sud, au soleil. Ce n’était pas la première fois qu’elle partait… Disons la deuxième. Mais c’est toujours très long une semaine. Surtout sans elle. Moi, je ne partais pas. Je n’avais pas besoin, la bibliothèque de la ville me suffisait. J’avais commencé mes études pour être prof de lettre. J’ai encore 4 ans à tiré. Mais pas besoin de stage pour le moment. Sacha est en fin de parcours, c’est sa dernière année. L’année prochaine, elle prend la relève de la bibliothécaire du village. Elle avait des idées pleins la tête, toutes meilleures les unes que les autres. J’en aurai perdu du temps en Angleterre.

    Un klaxon se fit entendre dehors. Ce devait être le taxi. Je ne pouvais pas l’accompagné moi-même, j’avais des cours important cette semaine. J’entendis des pas derrière moi, elle me dépassa, je la suivis du regard pendant qu’elle enfilait en vitesse son manteau, elle prit ses valises, regarda partout dans le hall pour voir si elle n’avait rien oublié, me sourit puis vint m’embrasser.

    - Ca ira vite une semaine… Ne t’en fais pas…

    Je souris. Mais mon regard lui faisait comprendre que je voulais qu’elle reste. Elle fit demi-tour et sortit précipitamment. C’est là que je trouvai son écharpe sur le porte manteau. Celle que ma mère lui avait tricotée il y a quelques jours. Je l’attrapai et sorti en courant de la maison. Putain d’hiver. Le froid me mordait les joues. Mais je ne m’arrêtai pas. Elle ouvrait déjà la portière quand je l’appelai. Elle se retourna et souri devant mon air sérieux. Je me rapprochai et plaçait l’écharpe derrière sa nuque, je la déposai soigneusement sur ses épaules, la nouai autant de soin tout en expliquant l’importance de porté une écharpe par un temps pareil, je ne voulais pas qu’elle me revienne malade. Je continuai sur ma lancée quand elle me fit taire d’un baiser. Mmmmh, très persuasif. Je lui rendis son baiser, passai mes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre moi. Ce moment sembla duré un siècle. J’oubliais qu’on était dehors, de toute façon, je commençai à avoir chaud. J’oubliais qu’elle devait partir, ma main vint caresser sa joue, passa dans ses cheveux sans que je ne cesse de l’embrassé. Ses mains me serraient fort contre elle. On pourrait faire demi-tour et remonter nous coucher…
    Je sursautai, elle aussi. Le taxi venait de klaxonner. On éclata de rire tout les deux, j’embrassai son front pour lui dire au revoir et la fit monter dans la voiture. Elle ouvrit la fenêtre et je me penchai à l’intérieur :

    - Reviens-moi vite… Je t’aime…
    - Moi aussi je t’aime Sage…

    Elle m’embrassa vite fait puis je laissai le taxi faire son boulot. Il démarra et je le suivis du regard jusqu’au bout de la rue. Et je restai encore là sans bouger pendant encore un petit temps. Je suis bien avec Sacha, elle me rend heureuse. Il allait falloir que je m’occupe cette semaine, j’espérai que les profs me donneraient assez de boulot pour que je ne me retrouve pas sans rien faire pendant une semaine. Je décidai de bouger quand je pris conscience que je commençais à geler sur place. Je soufflai un nuage de buée puis me retournai vers la maison. En me retournant, j’aperçus une silhouette du coin de l’œil, je me retournai, pour saluer la personne quand je me figeai net. Càllypso se tenait à 10 mètres de moi, le visage impénétrable. Mon cœur s’emballa et je me sentis submergé de souvenirs et de regrets. Je ne l’ai pas dit plus tôt, et d’ailleurs même Sacha ne le sait pas. Je fais des rêves où Càlly’ apparait, les souvenirs d’avant mon accident reviennent, petit à petit, et je peux presque me souvenir de la passion qui me submergeait à l’époque. Càlly’ hante mes rêves mais je m’efforçais de la laisser dans une petite boite dans ma tête, sans quoi, je deviendrai cinglé. Je la regardai sans rien dire, elle semblait avoir grandit, mûrit durant ces derniers mois et elle est toujours aussi maigre qu’avant, peut-être un peu plus même. Dans mon regard se lu du regret et de l’inquiétude. Je ne savais pas pourquoi elle était venue, ni depuis combien de temps elle était là. M’avait-elle vu avec Sacha ou n’était-elle arrivée qu’après ? Au bout d’un moment, j’eus un léger sourire tendre :

    - Tu veux entrer ? Il y a du chocolat chaud à l’intérieur…

    Pour rien ni personne je ne remettrai les pieds à Dover… A part peut-être.. pour Càllypso…


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